En janvier, de nombreuses choses se sont produites. J’ai pris une décision radicale qui révolutionne ma vie…de femme. C’est un sujet qui revient souvent j’ai remarqué ces derniers temps. Je ne cherche pas du tout à être à la mode, grand dieu non. Et je n’ai pas non plus l’intention de faire un bébé maintenant. 

Pas une question de pilule.

La pilule a été ma première contraception, LilouGé. Je l’ai prise un mois et hop, +5kg. Il va sans dire que j’ai arrêté net. Une autre gynécologue me conseilla l’anneau vaginal (Nuvaring) pour le fait que la dose d’hormones se diffuse en continu et donc qu’elle est très faible. En effet, je n’ai senti aucun changement (pas d’humeur affaiblie, pas de changement sur ma peau, pas de prise de poids…) mis à part une plus grande -instant glamour- sécheresse vaginale. Je l’ai gardé environ 4 ans par intermittences selon mes histoires d’amour. 

Dernièrement, avec mon compagnon, on souffrait de sensations de brûlures pendant nos rapports. Il me souffla à l’oreille que c’était sans doute dû à mon anneau. “Euh attends Robert, je vois pas pourquoi, mon anneau nous brûlerait…” Et j’ai découvert en visitant des forums que d’autres couples vivaient ce type de désagréments avec cette contraception. L’idée que mon partenaire ait une quelconque souffrance à cause d’une protection anti-bébé me révoltait plutôt. 

Stérilet or not stérilet ?

Alors je me suis décidée à changer d’outillage. Dans ma tête il était hors de question de repasser sous pilule, ni de me mettre un implant dont je n’entendais autour de moi que du mal. Il ne me restait que le stérilet… Tranquille pour 5 ans mais à quel prix ? Et puis si dans 3 ans, je veux fabriquer un humain ? On m’aura balancé un T en métal dans mon utérus avec une arbalète ; est-ce que j’aurais envie de subir un retrait tout aussi douloureux ? 

Le déclic : Je ne souhaite plus transformer la biochimie de mon corps

Alors j’ai lancé un appel sur Facebook.”Connaissez-vous un gynécologue à Paris qui ne va pas me faire hurler de douleur pendant l’opération ?” D’adorables nanas m’ont partagé des adresses en me vantant les mérites de leurs praticiens respectifs : « Tu verras, il est très doux, et puis la douleur ne dure pas plus de deux jours. » J’ai recueilli une bonne dizaine de noms, et plus la liste de praticiens s’allongeait, plus mon angoisse montait. J’avais le sentiment d’être condamnée et de me forcer à faire quelque chose qui ne me convenait pas du tout.

Il n’y a aucune bonne raison pour s’appliquer un tel traitement

Mais pourquoi est-ce que je m’infligerais une telle torture ? En vertu de quoi ? Maintenant que j’ai abandonné l’anneau vaginal, est-ce que j’ai vraiment envie de vivre tous les jours avec un bout de métal dans mon utérus ? Est-ce que j’ai envie de courir le risque de faire une grossesse extra-utérine par manque de bol ? Pourquoi je me mutilerais moi et pourquoi mon partenaire s’en tirerait sans répercussions ? Et puis quand bien même, pourquoi ingérer un cachet spermicide ? Quelles sont les conséquences à long terme de se transformer la biochimie de notre corps par pur confort et désir de contrôle ?

Comme en agriculture, ou dans la vie, on passe par un contrôle drastique avant de finalement lâcher prise et laisser faire la nature.

Je me suis retrouvée nez à nez avec ce non-sens. J’ai réalisé que je n’avais plus envie d’entraver les rythmes et les cycles de mon corps. J’ai décidé en une fraction de seconde que je ne prendrai plus jamais de contraception. J’ai la chance d’avoir un partenaire qui me comprenne à 100%. Il ne vit pas dans la peur que je le piège avec un bébé-surprise, pour la simple et bonne raison que ce n’est absolument pas le moment ! Je me suis fait la promesse que couple ou pas couple, c’est terminé. Je n’aurais plus recours à la moindre contraception chimique. Peut-être que c’est un délire bobo. Maintenant que nous avons des contraceptions à tours de bras, nous les snobons. Toujours est-il qu’arrêter d’être sous contrôle chimique ne me fera pas avoir plus d’enfants, puisque ce n’est clairement pas ma volonté. Et tout part de là.

Symptothermie : la contraception naturelle…

J’en ai entendu parler pour la première fois il y a environ 2 ans, puis 1 an après, plébiscité par Rosa de RosaEtLesVivants sur son ancien blog. Prendre sa température, se tâter le col de l’utérus, osculter sa glaire cervicale. Bon Dieu, était-ce un bon en arrière ? Pas du tout. Une personne qui m’est chère a validé mon choix en m’apprenant qu’elle surveillait ses cycles depuis 3 ans (dans sa relation de couple) et qu’elle ne s’est pas retrouvée avec un bébé sur les bras. Je me suis sentie immédiatement soutenue et enveloppée. C’était d’une évidence sans nom.

Et pour ceux qui se le demandent….

Non, il ne s’agit pas de se retirer après chaque rapport sexuel. Mesdames, vous n’êtes pas sans savoir que votre appareil génital bien que supersonique, j’en conviens, n’est pas fertile tous les jours du mois. Vous voyez où je veux en venir ? J’ai à coeur moi-même, d’éviter toute frustration sur ce plan, pour moi comme pour l’autre et je peux garantir qu’il n’en est rien. Le plaisir n’est absolument pas altéré.

Un accident est si vite arrivé

Oui, personne n’est à l’abri mais c’est aussi le cas avec une pilule, un préservatif ou un stérilet. Tout n’est pas fiable à 100%. Alors autant vivre à l’écoute de son corps.

Une bouffée d’oxygène

Mon anneau vaginal me coûtait 16€ par mois. Il n’est pas remboursé par la sécu et il en faut 12 par an. Ca fait une somme. Mais au-delà de l’aspect financier, je peux vous assurer toute la gratitude que j’ai, pour le coup envers moi, d’avoir pris une telle décision. Je me sens libre. Tout bonnement. Ma sexualité n’en est absolument pas impactée. Et phénomène étrange, moi qui avais une peur bleue de faire un déni de grossesse (à en avoir des cauchemars la nuit depuis des années), je n’ai absolument plus cette crainte. Elle s’est simplement envolée.

La fertilité, les chakras et la créativité

 Je me sens en toute possession de mes moyens et vis au rythme de mes chamboulements intérieurs. L’appareil génital correspond au 2ème chakra et c’est le centre de la joie, de la spontanéité, du partage. La fertilité n’est pas seulement un biais de création biologique. Quelque chose en moi est intimement convaincu que brider la fertilité biologique, agit aussi sur sa créativité ou sa fertilité artistique. On le voit avec la façon dont la pilule peut complètement anesthésier les femmes qui la prennent, et lorsqu’elles la stoppent, elles se retrouvent dans des flots d’émotions dont elles avaient oublié être capables ou détentrices. 

Chacun fait ce qu’il veut

Je n’encourage personne à le faire. Biensûr, vous êtes libres de vos choix. Ma perspective à moi est de me dire : « Oui, j’accepte d’avoir un corps étranger en moi, si ça m’est parfaitement vital. Du titane dans des vertèbres ou dans les poignets. Un roulement à billes dans mon col du fémur si un jour, je le pète. Okay. Mais est-ce dangereux pour moi de vivre sans contraception ? Absolument pas, et en vrai, ça l’est beaucoup moins. » Par commodité et par peur de tomber enceinte, j’ai religieusement pris ma contraception quelques années durant. Aujourd’hui, c’est la fin. Et mon corps me remercie. 

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24 réponses

  1. Au risque d’en faire hurler certaine, moi non plus je ne suis pas “pour” les contraceptions chimiques. Alors oui ok j’ai un style de vie qui me permet de ne pas en prendre, c’est certain… mais quand j’ai atteins l’âge d’en prendre, la raison pour laquelle on m’a dirigé vers la pilule était tout simplement impensable pour ma petite tête d’adolescente. Quoi? Prendre la pilule pour faire disparaître l’acné? Pour éviter de tomber enceinte si jamais je me fais abuser ?? Alors je l’ai prise, la “Diane 35”, pendant quelques mois… pour l’acné d’après mon médecin de famille, pour éviter une grossesse d’après les infirmières du Lycée. Absurde. Cela n’a non seulement pas fonctionné sur mes pustules juvéniles, à chaque prise j’avais l’impression qu’on me lacérait la paroi vaginale, mais j’avais aussi pleinement conscience de ce qu’étaient les rapports sexuels non consentis et les autres moyens de contraception (préservatif) m’étaient connus. Je me suis violemment opposée à l’infirmière principale du lycée quand je lui ai dit que je ne voulais pas vivre dans la peur de tomber enceinte suite à un viol, que c’étaient aux garçons de recevoir une certaine éducation et pas aux nanas d’avaler ces trucs.
    J’ai commencé doucement à glisser vers le bord et m’éloigner du commun des mortels en sexualité. Bord que je ne n’ai quitté que pour aller de l’autre côté, la où contraception rime avec… ah bah rien en fait ^^
    Du coup, je suis un peu hébétée quand tu me parles de tes “changements” d’humeur (ou autre – lol ), car moi qui n’ai pour ainsi dire JAMAIS été sous contraceptif, je ne vois pas de différence sur l’année… c’est linéaire. Pas plus ni moins créative, pas plus ni moins chiante avant les règles, pas plus ni moins de bave au coin des lèvres en période d’ovulation… en revanche, je me souviens bien que sous pilule, les règles étaient particulièrement insupportables, la où elles sont tolérables sans contraception.

    Je te souhaite plein de bonnes choses et je pense qu’un retour en arrière n’est pas si idiot que cela. La tendance aujourd’hui est à l’écoute de soi, la “conquête de soi” (n’est ce pas?) et je ne pense pas que cela soit si contraignant que ca de prendre sa température tous les jours, surtout quand on prend une pilule quotidienne… à heure fixe… qu’on oublie une fois sur 3…

    J’avais été un peu frileuse lorsque tu m’as annoncé cette décision. Je t’imaginais avec un polichinelle dans le tiroir en mois de 2′ … mais avec du recul et une certaine curiosité pour le sujet, je me dis que c’est gérable dès lors qu’on se connait bien. Savoir s’écouter et faire confiance à cette belle machine biochimique qu’est le corps humain.

    Faire ce choix, c’est redonner le pouvoir à sa féminité et garder le contrôle, le VRAI contrôle.

    1. Prendre la pilule pour ne pas subir les conséquences d’un viol, j’ai jamais entendu ça nulle part et heureusement…..

      Et des règles particulièrement douloureuses sous pilule et plus agréables naturellement, c’est très étonnant aussi. C’est dans la majorité des cas le contraire.

  2. Ce qui est bien aujourd’hui est d’avoir le choix – de choisir ou pas une contraception et quelle contraception.
    Pendant des années j’ai pris la pilule sans me poser de questions. Puis je l’ai arrêté pour avoir un enfant. Sincèrement je ne sais pas comment j’ai fait pour être enceinte si rapidement, avec si peu de rapports sexuels en 6 mois…mais bon c’est une autre histoire.
    Récemment j’ai opté pour le stérilet. Je dois avouer que ça ne m’a pas fait mal du tout, ni pendant, ni après. Est-ce que je le garderais toujours? Qu’en sais-je…Aujourd’hui cela m’offre une liberté, liberté nécessaire à mon équilibre personnel.

    1. Tant mieux si cela te convient. Moi, je me suis rendue compte que ce n’est plus en accord avec ma façon de penser, mais je peux comprendre que d’autres s’en accommodent toujours tout à fait.

  3. Je comprends tout ce que tu racontes … ! Je me pose également la question … Ma deadline : aout 2019, la fin de ma protection sous stérilet. J’ai pris la pilule pendant 5 ans puis, par intermittence, pendant deux ou trois ans et cela fait deux ans et demi que je suis sous stérilet.
    Sauf que celui-ci me fait souffrir plus que de raison, que je suis incapable de me dire que je vais en reposer un et que repasser sous pilule me semble possible. Quant au reste des contraceptions c’est no way …. Dooonc je suis un peu perdue là dedans … Il faudra que je me renseigne un peu plus … !

  4. Et bien, pour pratiquer la symptothermie depuis … (attends, je compte !) …. 6 ans bientôt, je suis la preuve vivante que, bien gérée, elle fonctionne parfaitement.
    Zéro frayeur, Zéro IVG à signaler (je ne veux pas d’enfant), donc Zéro grossesse.

    Le risque existe néanmoins, comme pour toutes les contraceptions. Deux de mes connaissances sont enceintes “accidentellement” en ce moment : l’une avec la sympto, l’autre avec le stérilet. La seule différence, c’est que les gens disent “En même temps, elle l’a bien cherché !” pour la première et “Oh mince, c’est vraiment pas de bol!” pour la seconde. Cherchez l’erreur !

    Je ne peux que t’applaudir d’avoir osé choisir ce qui te correspond le mieux, tout comme j’aurais applaudis si tu avais choisi un contraceptif plus classique ; tant que ton choix est éclairé et qu’il te convient, c’est parfait !

    Te formes-tu à la sympto avec quelqu’un ? Une formation en ligne ou autre ?
    Moi, j’ai appris en croisant tout un tas d’infos à droite, à gauche, et surtout par l’expérience, via mes observations de moi-même dans mon physique, mes sensations, ma psychologie, mes émotions. Du coup, quand quelqu’un me demande un contenu fiable, outre lui donner les groupe FB d’entraide et le livret qui commence à dater, je n’ai pas grand chose d’autre à offrir. Donc ça m’intéresse !

    Je te souhaite un beau parcours de redécouverte de ton corps, de tes émotions, de ta vie cyclique de femme. C’est un voyage merveilleux !

    1. Le risque existe et avec toutes les contraceptions comme tu le dis si bien. Je ne me forme pas, j’avais téléchargé le guide sur la symptothermie dont tu parles et puis, je me renseigne à droite à gauche, un peu comme toi. J’ai installé l’application CLUE sur mon téléphone que je renseigne tous les jours avec mes sensations, mes observations, pertes de sang, quelle quantité, qualité de la glaire cervicale, température, humeurs, sommeil, etc… et je la trouve hyper pratique. Elle me calcule mon jour d’ovulation et je le vérifie par moi-même. Je t’embrasse !

  5. Comme je te comprends.. J’ai eu le même genre de réflexions il y a quelques mois, je n’avais clairement pas envie de mettre un stérilet, de souffrir… Alors je ne l’ai pas fait, c’est aussi simple que ça. Ma gynéco, très compréhensive m’a parlé du fait de surveiller ses cycles, elle m’a dit que ça s’appelait la méthode Billings. Depuis je fais attention mais nous utilisons toujours des préservatifs pour le moment, et ça nous convient bien alors c’est parfait 🙂

  6. Ton paragraphe sur la fertilité, les chakras et la créativité fait beaucoup réfléchir. Je prends la pilule depuis 10 ans sans interruption. J’ai de la chance, je fais partie de celles qui n’ont aucun effet secondaire. Au contraire même, plus d’acné, plus de règles hyper douloureuses, de SPM qui me collent au lit pendant 3 jours, d’humeurs dépressives pendant les règles, et un cycle plus régulier et moins abondant. Tout est parfait si ce n’est une chose : le tout premier mois où j’ai commencé la pilule, j’ai senti qu’il se passait quelque chose au niveau de mes humeurs. Un genre de basculement extrêmement subtile, difficile à décrire. Sans que ça ne modifie ma personnalité, je dirais que ça inhibe une énergie en moi. Je le ressens depuis le début et ça me questionne depuis le début. J’ai le sentiment que sous pilule il y a quelque chose de ma personnalité qui est inhibée, endormie…. Ce que tu écris sur les chakras va totalement dans ce sens….
    J’ai envie de l’arrêter pour pleins de raisons. En dehors du fait que j’ai l’impression que ça inhibe quelque chose, ce n’est pas sain ni pour le corps, ni pour l’environnement (via l’urine) de recevoir de telles quantités d’hormones. Mais je n’ai pas passé le cap. C’est un grand confort la pilule. Tout est sous contrôle, tout est maîtrisé artificiellement. J’ai peur que ça explose à l’arrêt. En tout cas bravo à celles qui sont retournées vers des méthodes plus naturelles ! J’espère y arriver aussi.

    1. Merci pour ton retour, je suis contente de savoir que cet article pousse ta réflexion à ce sujet. Je sais que tu es une créature qui réfléchit beaucoup et ton retour sur ces sujets m’est toujours très précieux. Tiens-moi au courant des changements. Je t’embrasse !

  7. Merci d’aborder ce sujet.
    La symptothermie m’a été proposée par ma sage-femme, je suis enchantée d’avoir rencontré un personnel médical ouvert à la voie du naturel et qui ne me regardait pas avec des yeux ronds.
    Je me suis renseignée sur le sujet, il est quand même conseillé de s’observer plusieurs cycles avant d’en faire son vrai moyen de contraception car il faut tout bonnement apprendre à bien connaître son corps.
    Je n’ai pas encore sauté le pas d’en faire mon moyen de contraception mais j’ai sauté le pas de me reconnecter à mon corps, de l’observer, de prendre confiance en ce que la nature nous a donné !

  8. Un pas que j’ai sauté il y a bientôt deux ans, je ne reviendrai en arrière pour rien au monde. Pas de bébé non plus à l’horizon même si, évidemment, le risque zéro n’existe pas. Mais quelle libération pour mon corps ! En revanche, j’ai mis des mois à retrouver des cycles normaux, j’ai eu des chutes de cheveux impressionnantes (et déroutantes…) pendant plusieurs semaines. Bref, voir les impacts que ma contraception avait eu sur moi m’a confortée dans mon choix. Merci d’oser en parler !

  9. Très intéressant ce sujet, je sais que beaucoup de femmes se posent la question de la contraception et j’aime beaucoup lire les réflexions des unes et des autres à ce sujet, car c’est un sujet fondamental de la vie de femme (et d’homme d’ailleurs, car le choix d’enfant ou non se fait à deux, et c’est important d’associer les hommes à la discussion). Je suis heureuse pour toi que tu aies trouvé ce qui te convient et vous convient à tous les deux. Cette démarche à l’écoute de ton corps te correspond bien.
    Personnellement, je n’envisage pas de renoncer à ma pilule, mais j’ai la chance de n’avoir aucun effet secondaire : j’ai souffert pendant des années de règles extrêmement douloureuses, longues et abondantes. Un bilan hormonal a montré que j’avais un déficit en progéstérone qui expliquait ces symptômes. On m’a du coup prescrit en continu une pilule microdosée 100% progéstérone, sans œstrogènes. Je sais que cela ne convient pas à toutes les femmes, certaines ont des effets secondaires importants (baisse très forte de libido, dépression, prise de poids). Mais moi, ce médicament est venu combler un manque hormonal, un déséquilibre dans mon corps, et je me suis sentie revivre. La contraception n’est pas la raison principale pour laquelle je la prends, c’est avant tout pour régler ce problème de progéstérone, d’ailleurs j’ai continué à prendre ma pilule pendant les six mois où j’ai été célibataire entre ma précédente relation et celle-ci. Je n’ai plus mes règles et ça a vraiment amélioré ma vie 🙂

  10. Merci pour cet article qui me parle beaucoup. Je suis en plein sevrage de pilule, pour, comme toi, ne plus rien prendre du tout. J’ai décidé de faire un sevrage sur 3 mois pour, je l’espère, atténuer les effets secondaires dûs à l’arrêt des hormones (presque 10 ans que je prends ce petit comprimé), moins choquer mon corps.
    J’ai presque fini mon sevrage et ce que j’ai très vite ressenti, c’est de la bonne humeur! L’impression d’être beaucoup plus heureuse qu’avant, de plus lâcher prise, d’encore plus m’émerveiller devant tout et n’importe quoi. En fait, j’ai l’impression de me libérer. Ces derniers mois (peut-être même années, sans m’en rendre compte), mon corps me disait stop. Baisse de libido puis plus de libido du tout, sécheresses, oublis de pilule de plus en plus fréquents…
    J’ai mis plusieurs mois à me décider à arrêter, je me suis beaucoup renseignée, lu des tonnes de témoignages et cherché une solution de contraception naturelle (j’ai découvert également la symptothermie, que je compte bien mettre en pratique dès que j’aurais de nouveau un cycle à peu près régulier). Je n’en pouvais plus de mettre des hormones, des cochonneries dans mon corps, de me détruire de l’intérieur. Je fais depuis longtemps attention à mon alimentation, les produits, je me soigne au maximum au naturel, alors continuer avec la pilule, ça ne “collait” pas.
    Maintenant, j’appréhende un peu le retour de mes “vraies” règles et en même temps je suis excitée à l’idée de redécouvrir le fonctionnement naturel de mon corps et d’être plus en accord avec ma féminité. Et je précise, ce n’est pas encore le moment pour moi non plus d’avoir un bébé.

    Désolée pour ce pavé mais je me rends compte que ça m’a fait du bien d’écrire tout ça! 🙂

    Encore merci à toi pour ton beau partage d’expérience et de remise en question!

    1. Je suis ravie que de tout écrire t’ait soulagée quelque peu. ^^ Merci pour ton partage. En ce qui me concerne, depuis que j’ai arrêté, pour l’instant, j’ai des cycles courts. Ça n’est pas si dérangeant d’ailleurs. Mais bon, j’ai des cycles de 22 jours environ. Des règles très sommaires. C’est bien, j’ai l’impression de refaire l’éducation de mon utérus. 🙂

  11. Je sais que ça va en faire hérisser plus d’une mais ça fait 13 ans que je prends la pilule. La même. Elle ne m’a jamais posé problème, que ce soit du côté du poids, des boutons, ou quoi que ce soit. Mais je me pose beaucoup la question à vrai dire. Surtout que je n’ai personne et que la question ne se pose pas vraiment côté protection. Honnêtement, je suis paumée. Je lis de plus en plus d’articles mais ça ne m’oriente pas vraiment dans un sens ou l’autre 🙂 Bref, je pense sauter le pas un jour, au moins pour essayer, mais aucune idée du quand !

    1. Pourquoi ça en hérisserait plus d’une ? Si c’est ce qui te convient ? Si tu n’en souffres pas tant mieux. Après, je te dirais que ceux qui bossaient dans les mines n’ont ressenti les conséquences que bien plus tard de la toxicité de ce travail sur leurs poumons, peut-être qu’avec cette pilule pour l’instant sans conséquence, ce sera le cas dans bien des années, OU peut-être jamais ! Donc, c’est toi qui vois ! 😀

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